VERSAILLES & THE WORLD
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Versailles

& le monde

26 janvier – 4 juin 2022 

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Versailles & le monde

Le château de Versailles est, dès sa création à la fin du XVIIe siècle et suivant le souhait du roi Louis XIV, la résidence royale la plus accessible d’Europe.
Situé à une vingtaine de kilomètres de Paris, le château est ouvert quotidiennement à l’ensemble de ses sujets comme aux visiteurs du monde entier. Voyageurs, ambassadeurs, artistes, savants, et aventuriers viennent de tous les continents,
attirés par ce « palais sans pareil ». 

Grâce à ces visiteurs, la cour de France découvre, la richesse de civilisations situées
« aux confins du monde », mystérieuses encore à bien des égards.

Cette fascination inspire les artistes et contribue à infuser dans la société un goût pour l’exotisme. Versailles est le miroir de ce goût au croisement de l’Orient et de l’Occident. 

Parallèlement, le pouvoir royal prend conscience des enjeux stratégiques de la recherche scientifique : il importe désormais au roi de France la réputation d’être le monarque le plus moderne de son époque. Versailles devient alors un microcosme du monde, rassemblant et étudiant au cœur de son domaine faune et flore provenant de tous les continents, pendant que se développent les grandes expéditions en terres lointaines et la science astronomique,
à la découverte des mondes terrestre et céleste. 

«

La curiosité était la force motrice à Versailles aux 17e et 18e siècles. Les pays extra-européens étaient perçus comme des lieux d’émerveillement mais aussi de découverte scientifique.

 »

– Hélène Delalex, conservateur du patrimoine au département du mobilier et des arts décoratifs du musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon.

«

Cette fascination s’est souvent exprimée de la manière la plus éloquente dans les beaux-arts et les arts décoratifs où l’on s’est approprié des idées et des motifs, non seulement des mondes islamique et oriental, mais aussi d’autres nations européennes comme l’Angleterre et l’Italie.

 »

– Bertrand Rondot, conservateur en chef du patrimoine au département du mobilier et des arts décoratifs du musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon.

Sélection d'oeuvres phares

Découvrez les œuvres phares de l’exposition et contemplez portraits d’ambassadeurs, arts décoratifs inspirés par l’Orient et instruments scientifiques ayant servis lors de grandes expéditions.

Estafiers, cheval de main et palfreniers ameriquains

Head hunt and ring race, done by the King and by the princes and lords of his court, in the Year M. DC. LXII [1662 Author: Charles Perrault (1628-1703) Draughtsman: Henri Gissey (1621-1673) Engravers: Israël Silvestre (1621-1691), François Chauveau (1613-1676), Jean Le Paultre (1618-1682), Gilles Rousselet (1610-1686) Painter: Jacques Ist Bailly (1629-1679) Personal copy of Louis XIV painted in gouache, heightened with gold and silver
Paris, Imprimerie royale, 1670
La quadrille des Américains est associée à la couleur verte, au lion et à l’émeraude.
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Le prince de Condé, empereur des Turcs

Head hunt and ring race, done by the King and by the princes and lords of his court, in the Year M. DC. LXII [1662] Author: Charles Perrault (1628-1703) Draughtsman: Henri Gissey (1621-1673) Engravers: Israël Silvestre (1621-1691), François Chauveau (1613-1676), Jean Le Paultre (1618-1682), Gilles Rousselet (1610-1686) Painter: Jacques Ist Bailly (1629-1679) Personal copy of Louis XIV painted in gouache, heightened with gold and silver
Paris, Imprimerie royale, 1670
La quadrille des Turcs est associée à la couleur bleue, au croissant de lune et à la turquoise
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin ; Charles Arquinet © Droits réservés

Mareschal de camp persan

Courses de testes et de bague, faites par le Roy, et par les princes et seigneurs de sa cour, en l’année M. DC. LXII [1662] Auteur : Charles Perrault (1628-1703) Dessinateur : Henri Gissey (1621-1673) Graveurs : Israël Silvestre (1621-1691), François Chauveau (1613-1676), Jean Le Paultre (1618-1682), Gilles Rousselet (1610-1686) Peintre : Jacques Ier Bailly (1629-1679) ; exemplaire personnel de Louis XIV peint à la gouache, rehaussé d’or et d’argent Versailles, bibliothèque municipale, Res grd fol A 21 m (a)
Paris, Imprimerie Royale, 1670
La quadrille des Perses est associée à la couleur incarnat, à la lune en son plein et au rubis.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin ; Charles Arquinet © Droits réservés

Timbaliers romains

Roman timpanists Head hunt and ring race, done by the King and by the princes and lords of his court, in the Year M. DC. LXII [1662] Author: Charles Perrault (1628-1703) Draughtsman: Henri Gissey (1621-1673) Engravers: Israël Silvestre (1621-1691), François Chauveau (1613-1676), Jean Le Paultre (1618-1682), Gilles Rousselet (1610-1686) Painter: Jacques Ist Bailly (1629-1679) ; personal copy of Louis XIV painted in gouache, heightened with gold and silver Versailles, Bibliothèque Municipale, Res grd fol A 21 m (a)
Paris, Imprimerie royale, 1670
La quadrille des Romains est associée à la couleur pourpre, au soleil et au diamant.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin ; Charles Arquinet © Droits réservés

Cheval de main indien

Head hunt and ring race, done by the King and by the princes and lords of his court, in the Year M. DC. LXII [1662] Author: Charles Perrault (1628-1703) Draughtsman: Henri Gissey (1621-1673) Engravers: Israël Silvestre (1621-1691), François Chauveau (1613-1676), Jean Le Paultre (1618-1682), Gilles Rousselet (1610-1686) Painter: Jacques Ist Bailly (1629-1679) ; personal copy of Louis XIV painted in gouache, heightened with gold and silver Versailles, Bibliothèque Municipale, Res grd fol A 21 m (a)
Paris, Imprimerie Royale, 1670
La quadrille des Indiens est associée à la couleur jaune, à l’Etoile du point du jour (Vénus) et à la perle.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin ; Charles Arquinet © Droits réservés

Machine pour les planètes, avec planétaire et planisphère céleste Machine pour les éclipses, avec eclipsareon et calendrier

Horloger : Isaac II Thuret (vers 1630-1706), d’après les plans d’Ole Rømer (1644-1710) Paris, 1680 et 1681 Bronze doré, acier et ivoire Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Cartes et Plans, inv. Ge A-280 Rés et inv. Ge A-281 Rés
Paris, 1680 et 1681
Ces deux « machines astronomiques », l’une montrant le mouvement des planètes selon le système de l’astronome Nicolas Copernic, l’autre la mécanique des éclipses solaires et lunaires, apportèrent aux astronomes un moyen rapide pour déterminer à tout moment, sur une période de 200 ans, les positions des six planètes alors connues dans le système solaire, ainsi que les dates des éclipses, et ce sans l’aide ni de tables ni de calculs. Ces œuvres de prestige servirent d’instrument pédagogique pour l’éducation du Dauphin, fils de Louis XIV, comme l’indiquent les trois dauphins qui ornent leurs socles. Elles furent également utilisées à des fins diplomatiques : surmontées d’un soleil à tête d’Apollon – emblème de Louis XIV –, des copies furent offertes au shah de Perse en 1682, au souverain du Siam Phra Naraï en 1685 et à l’empereur de Chine Kangxi en 1688.
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Source : Bibliothèque nationale de France, Paris

Louis XVI donnant ses instructions à La Pérouse, le 26 juin 1785

Nicolas-André Monsiau (1754-1837) Oil on canvas Versailles, Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 220
Paris, 1817
Dans la bibliothèque de son appartement intérieur à Versailles, le roi Louis XVI, accompagné de son secrétaire d’État à la Marine, le marquis de Castries, accueille le comte de La Pérouse, prêt à partir pour son expédition scientifique autour du monde, et lui donne ses instructions sur les routes à suivre et les lieux à reconnaître. Castries tient à la main le mémoire rassemblant l’ensemble des instructions pour l’expédition. Ce tableau rétrospectif a été commandé par Louis XVIII, frère de Louis XVI, près de 30 ans plus tard afin de célébrer la mémoire de cette expédition fondatrice.
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Photo © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot

Pendule « à l’éléphant »

Robert Robin, king’s clockmaker Chased and gilt bronze, bronze with antique green, enamel Versailles, Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. VMB 1139
XVIIIe siècle
La Ménagerie royale a joué un rôle important dans l’histoire des sciences, les animaux morts étant ensuite disséqués par les savants anatomistes, contribuant ainsi de manière décisive aux progrès de l’anatomie comparée. Ces dissections étaient réalisées le plus souvent à l’Académie à Paris, mais aussi à Versailles dans des séances publiques, véritables événements mondains. La plus mémorable fut la dissection de l’éléphant femelle du Congo, le 22 janvier 1681, dans un amphithéâtre monté dans les jardins de Versailles. Selon le récit de l’Académie, lorsque Louis XIV arriva, « il demanda avec empressement où était l’anatomiste qu’il ne voyait point. M. du Verney s’éleva aussitôt des flancs de l’Animal, où il était, pour ainsi dire, englouti. »
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Esquisses peintes d’après nature des animaux de la Ménagerie royale de Versailles

Pieter Boel (1622-1647) Huiles sur toile Dromadaires et têtes de dromadaires Reims, musée des Beaux-Arts, 2019.1.7
XVIIe siècle
Bâtie par l’architecte Louis Le Vau en 1663-1664, la Ménagerie royale, aujourd’hui disparue, fut l’une des premières et des plus curieuses constructions architecturales du règne de Louis XIV. Elle était constituée d’un pavillon central octogonal d’où rayonnaient sept cours réservées aux animaux provenant des quatre coins du monde. Un balcon permettait aux visiteurs de les admirer, tandis qu’à l’intérieur, le salon était décoré de 49 toiles représentant les portraits des premiers animaux hébergés à la Ménagerie. Ces animaux provenaient de cadeaux diplomatiques, telle la tigresse donnée en 1682 par le sultan du Maroc, des colonies françaises, tels les castors du Canada, ou d’achats lors des expéditions en terres lointaines. Les animaux n’y sont plus de simples curiosités mais considérés comme des êtres vivants devant être étudiés et décrits, suivant une nouvelle classification scientifique des espèces. C’est en cela que la Ménagerie est aujourd’hui considérée comme le premier zoo du monde.
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Photo © RMN-Grand Palais / Gérard Blot

Ananas en pot

Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) Huile sur toile Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 7035
1733
Au XVIIIe siècle, l’acclimatation de l’ananas, originaire du Nouveau Monde, principalement d’Amérique du Sud et des Caraïbes, faisait figure de culture de pointe dans les potagers royaux d’Europe, car parvenir à faire pousser ce fruit si sensible au froid et à l’humidité relevait de la prouesse. À Versailles, après plusieurs tentatives infructueuses, deux ananas provenant d’œilletons reçus d’Amérique par Louis XV fructifièrent à l’hiver 1733. De ce premier ananas versaillais, le peintre Jean-Baptiste Oudry fit un véritable « portrait » que la reine Marie-Antoinette accrocha quelques années plus tard dans son Cabinet doré.
Un ananas dans un pot, posé sur une plinthe de pierre
Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Le cabinet des Chinois de Marie Leszczynska

Marie Leszczynska (1703-1768), Henri-Philippe-Bon Coqueret (1735-1807), Jean-Martial Frédou (1710-1795), Jean-Philippe de La Roche (v. 1710-1767), Jean-Louis Prévost (actif de 1740 à 1762), sans doute sous la direction d’Étienne Jeaurat (1699-1789) Huile sur toile Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. V 2018.5.1 et 2018.5.2
Versailles, 1761
En 1761, la reine Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, aménage au cœur de son appartement privé de Versailles un « Cabinet des Chinois » dont elle réalise en partie les compositions, aidée par une équipe de peintres. S’inspirant de sources chinoises et occidentales des XVIIe et XVIIIe siècles qu’elle combine habilement, elle compose des scènes pittoresques qui ne sont pas seulement décoratives mais retracent les principales étapes de la culture du thé, notamment le flétrissage des feuilles à la main ou leur mise en caisse en vue de leur exportation. Plus qu’une Chine de fantaisie, ce choix iconographique révèle la fascination qu’exerce l’empire chinois sur les élites européennes au XVIIIe siècle, notamment son agriculture dont les produits sont diffusés dans le monde entier.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Boites en laque du Japon

Des collections de la reine Marie-Antoinette en forme d’éventails, de tabouret et d’instruments de musique Japon, XVIIIe siècle Bois, laque Paris, musée national des arts asiatiques – Guimet, en dépôt au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MR 380.80, 380.7, 380.14, 380.83
Japon, XVIIIe siècle
Le 22 juillet 1767, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche lègue à sa fille Marie-Antoinette une exceptionnelle collection de 50 boites en laques du Japon. D’un extrême raffinement, ces objets témoignent de l’engouement des cours d’Europe pour l’art du Japon, notamment de la technique du laque qui n’y a pas d’équivalent. La reine les installa dans son Cabinet doré, la pièce la plus raffinée de son appartement privé, dans un mobilier conçu spécialement pour les accueillir.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Fontaine à parfum de Louis XV

China, Jingdezhen, early Qianlong period, Porcelain with celadon glaze, mount in chased and gilt bronze Versailles, Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. V5251
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. V5251
Le corps de cette fontaine est constitué d’un vase couvert en porcelaine de Chine céladon craquelé, la plus recherchée en Europe à l’époque. La monture en bronze doré réalisée à Paris transforme ce vase en fontaine à parfum. L’objet était accompagné à l’origine d’une jatte et de deux chiens en porcelaine du Japon, aujourd’hui disparus. Acheté par Louis XV, cet objet de grand luxe, mêlant la porcelaine chinoise la plus rare à l’excellence du bronze doré parisien, figurait dans la garde-robe du roi, située à côté de sa chambre privée à Versailles.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Chenet « au chameau couché »

D’une paire provenant du cabinet turc de Marie-Antoinette au château de Fontainebleau Pierre Gouthière (1732-1813), bronzier Bronze ciselé et doré Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art du Moyen âge, de la Renaissance et des temps modernes, inv. OA 5260
Vers 1777
L’engouement général pour les turqueries au cours des décennies 1770-1780 suscita dans les résidences royales la création de précieux « boudoirs turcs » illustrant un Orient fantasmé. Si les motifs pittoresques de l’autruche et du chameau, dont le rendu réaliste est dû à la qualité extraordinaire de la ciselure, évoquent l’exotisme des ailleurs lointains, ils rappellent également que ces animaux étaient présents à la Ménagerie royale de Versailles.
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Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Martine Beck-Coppola

Candélabre à sept branches « aux autruches »

Provenant du second cabinet turc du comte d’Artois, frère de Louis XVI, au château de Versailles François Rémond (1747-1812), bronzier Bronze ciselé et doré Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. OA 5315 et 5315 bis
1782
L’engouement général pour les turqueries au cours des décennies 1770-1780 suscita dans les résidences royales la création de précieux « boudoirs turcs » illustrant un Orient fantasmé. Si les motifs pittoresques de l’autruche et du chameau, dont le rendu réaliste est dû à la qualité extraordinaire de la ciselure, évoquent l’exotisme des ailleurs lointains, ils rappellent également que ces animaux étaient présents à la Ménagerie royale de Versailles.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

La Sultane donnant ses ordres aux odalisques

Plaques de porcelaine commandées par Louis XVI pour son appartement intérieur à Versailles Nicolas-Pierre Pithou le Jeune (1750-1818) D’après les cartons de tapisserie dessinés par Charles-Amédée Van Loo (1719-1795), tissés à la manufacture royale des Gobelins Porcelaine tendre et bois doré Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. V 5142
Manufacture royale de Sèvres, 1783
L’attrait pour l’Orient à Versailles se nourrit de la littérature, notamment du succès de la traduction achevée en 1717, des Mille et une Nuits, un recueil médiéval de contes persans, indiens et arabes. De cette vision rêvée de l’Orient naissent les turqueries, qui s’immiscent alors dans les décors de Versailles.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Prince Nguyen Phuc Canh (1780-1801)

François-Nicolas Maupérin (actif 1766-1806) Huile sur toile Paris, Missions Étrangères
1787
En 1787, la visite du prince Nguyen Phuc Canh, fils du roi de Cochinchine (actuel Vietnam), est la plus inattendue des rencontres diplomatiques de Versailles. Il avait été envoyé par son père pour obtenir l’aide militaire de la France afin de combattre une rébellion qui l’avait chassé de son trône. Le jeune prince de 7 ans arrive à Versailles en compagnie du premier mandarin de Cochinchine, qui n’est autre qu’un évêque français, Monseigneur Pigneaux. Le peuple français, comme la cour, s’entichent de cet enfant et soutiennent sa cause. Léonard, le coiffeur de Marie-Antoinette crée même une coiffure « au prince royal de Cochinchine », inspirée de celle qu’il porte sur ce portrait.
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© Missions étrangères de Paris, Paris / IRFA

Audience accordée par le grand vizir Aïmoli-Carac au comte de Saint-Priest (ambassadeur de France), le 18 mars 1779

Francesco Giuseppe Casanova (1727-1803) Huile sur toile Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 5441
Vers 1790
Diplomate chevronné, le comte de Saint-Priest a joué un rôle essentiel dans la résolution d’un conflit à propos de la Crimée entre l’Empire ottoman et l’Empire russe. Comme le représente cette scène, la paix est conclue par la signature d’un traité d’arbitrage à Ayanali-Kavak, résidence des sultans sur la rive occidentale du Bosphore. Le grand vizir s’apprête à signer, faisant face à l’ambassadeur français accompagné des deux représentants de la Russie. On aperçoit au loin la mosquée Ayasofia, ancienne église Sainte-Sophie, l’un des monuments les plus célèbres de Constantinople (actuelle Istanbul).
Audience accordée par le Grand Vizir Aimoli-Carac au comte de Saint-Priest
Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Verseuse

China, second half of the 17th century Silver with partial gilding Versailles, Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. V 2018.8
Chine, seconde moitié du XVIIe siècle
Parmi les cadeaux apportés par les ambassadeurs du Siam et destinés au roi et aux autres membres de la famille royale figuraient plus de 1 500 pièces de porcelaine de Chine et du Japon, et plusieurs dizaines de pièces d’orfèvrerie, principalement chinoises, parmi lesquelles cette petite verseuse miraculeusement préservée. En effet, le gouvernement siamois avait réuni les pièces les plus précieuses contenues dans ses entrepôts provenant de toute l’Asie, afin de démontrer à la France par la quantité, la variété et la richesse des présents, la position centrale du Siam comme plaque tournante du commerce en Extrême-Orient.
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Vue du château de Versailles du côté de l’Orangerie

Attribué à Étienne Allegrain (1644-1736) Huile sur toile Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 6812
Vers 1695
Accompagnés d’un membre de la Cour qui leur sert de guide, des visiteurs vêtus d’une tunique et portant turban, probablement ottomans, admirent le site depuis l’escalier des Cent Marches.
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Photo © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux

Trophée aux armes de Louis XIV

School of Pierre Mignard, “the Roman” (1612-1695) Oil on canvas Versailles, Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 7217
Vers 1690
Encadré de deux trophées militaires repris de l’antiquité romaine (cuirasse et casque fichés sur un faisceau de licteur), un génie ailé brandit un globe portant les armoiries royales : « d’azur aux trois fleurs de lys d’or ». Au-dessus figure l’emblème de Louis XIV, un soleil au visage d’Apollon, dieu romain du Soleil, et la devise latine NEC PLURIBUS IMPAR (littéralement « Suffisant pour plusieurs »), que Louis XIV explicite dans ses Mémoires : « Je suffirai sans doute encore à gouverner d’autres empires, comme le Soleil à éclairer d’autres mondes ». Cette puissance est au service de la paix, comme le marquent les armes à terre et la branche de laurier que tient le génie.
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Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Jean-Marc Manaï

Le Carrousel des cinq parties du monde

En l’honneur de la naissance du dauphin, Louis XIV donne un grand carrousel les 5 et 6 juin 1662. Cette fête, le plus éblouissant divertissement équestre de l’Ancien Régime, s’inspire de la tradition cavalière arabe octroyant au cheval une place sublimée et poétique. Louis XIV admire particulièrement chez ces peuples conquérants leurs brillantes cavalcades, leurs chevaux harnachés avec un luxe prodigieux, ainsi que leurs costumes colorés parsemés de pierreries. Louis XIV, jeune souverain de 23 ans, apparaît entouré de 1 300 cavaliers organisés en cinq quadrilles représentant les nations les plus illustres du monde : les Romains, les Perses, les Turcs, les Indiens et les Américains. Le faste extraordinaire de ce carrousel dont les planches peintes et rehaussées d’or de l’exemplaire personnel de Louis XIV gardent le souvenir, manifeste à lui seul la place accordée au cheval dans la mise en scène du pouvoir royal. »
Photo © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin ; Charles Arquinet © Droits réservés

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Entrez dans un univers passionnant d’échanges et d’influences entre Versailles
et le monde en écoutant les commissaires de l’exposition, Hélène Delalex
et Bertrand Rondot, Conservateur et Conservateur en chef du patrimoine, Mobilier et Objets d’art, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

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